Agglo Rodez

L’unité urbaine de l’agglomération ruthénoise est créée par la trame urbaine (bâtie et viaire) et ne repose pas, comme c’est le cas pour les autres unités paysagères du PETR sur des caractéristiques physiques.

Construite au carrefour de terroirs complémentaires, en surimpression sur plusieurs unités paysagères, son expansion repose sur sa position de carrefour de voies de communication majeures.

Les disparités géologiques ont toujours apporté ses ressources à la ville, mais celle-ci s’en est affranchi au gré de ses extensions. Les disparités physiques auraient en effet dû conduire à des variations d’implantations résultant de l’adaptation aux caractéristiques physiques de son territoire. Or la forme urbaine efface tout, lisse et polit, s’affranchit de son milieu.

Pourtant les ruptures marquées de la topographie offrent des vues lointaines, et les confrontations visuelles avec les paysages qui constituent son socle offrent des ambiances variées. Si la relation ville-campagne reste marquée grâce aux paysages lointains, elle tend à disparaître dans les paysages proches.

Voir Rodez : « Les demeures aux champs »

Isolé sur son piton, Rodez a toujours entretenu des liens profonds avec la campagne environnante. La noblesse et le clergé y ont établi sur des buttes des demeures permettant de « se mettre au vert » sans perdre de vue la ville.

L’étude paysagère complète est disponible ci-dessous.