La dorsale du Ségala

L’unité paysagère de la «dorsale du Ségala» occupe un rôle central dans le territoire grâce à sa situation géographique et à l’influence des axes de communication et des infrastructures qui la parcourent.

L’emploi du terme « dorsale » revêt donc une double signification :

• il désigne d’abord la topographie de ce sous-ensemble du Ségala schisteux, constitué d’un important plateau vallonné orienté sud‑ouest / nord-est bordé par le Viaur à l’est et le Lézert à l’ouest. Dans cette configuration, le plateau prend l’aspect d’une «crête» ondulante dont l’altitude varie entre 400 et 700 mètres, avec une largeur pouvant s’étendre sur environ 7km.
• la référence à la «colonne vertébrale» est aussi sous-entendue. Déjà empruntée à l’époque gallo-romaine (voie Lyon – Toulouse), puis au fil des âges par les marchands et les pèlerins, cet axe devient un véritable vecteur de développement pour la région avec la mise en service du viaduc ferroviaire du Viaur en 1902 et l’usage de la chaux. Avec l’amélioration du réseau routier au cours du 20ème siècle et jusqu’à nos jours l’axialité du plateau se renforce et lie davantage le paysage à ces infrastructures.

Ce territoire à l’origine rural et isolé est devenu très fréquenté. Les dynamiques urbaines, l’économie agricole et les modes de vie contemporains prennent une part importante dans l’évolution du paysage de la dorsale, unité à part entière se détachant du Ségala des «Cents Vallées».

L’étude paysagère complète est disponible ci-dessous.