Arbres : Tailles radicales / exploitation en perte de vitesse
Dernière mise à jour: 2 mai 2022
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L’exploitation des frênes et chênes émondés répond à un mode d’exploitation particulier aujourd’hui délaissé et entraînant une perte de l’identité de ces paysages de bocages.
L’arbre, dépossédé de son usage, se trouve peu à peu considéré comme un seul élément esthétique du paysage. Pourtant il a encore sa place en tant qu’être vivant. Ses rôles climatique, environnemental, de préservation des sols, de protection lui confère un rôle primordial dans les écosystèmes. Cependant, l’arbre n’est pas reconnu en tant que tel et son utilisation, dans certains cas mal adaptée, vient d’une trop forte méconnaissance.
L’arbre, en milieu urbain ou rural, subit de nombreux dommages (coupes radicales, nombreuses blessures provoquées par les usagers des espaces publics) et se trouvent souvent dans un état sanitaire déplorable, affaiblis.
En bord de route, les arbres sont souvent taillés de façon grotesque afin de permettre le passage des véhicules ou d’éviter la chute de branches sur la voirie. Sa structure est détériorée; déséquilibré, il sera extrêmement sensible aux intempéries.Des peupliers radicalement étêtés : leur structure endommagée, ils ne retrouveront plus leur allure naturelle élancée. Les plaies favoriseront l’installation de champignons.Un mauvais choix de l’espèce plantée conduit souvent à effectuer des tailles drastiques. Ce tilleul occupe un trop gros volume par rapport à l’échelle du jardin et de la maison : la plantation d’un arbre de petit développement aurait été plus judicieuse, il aurait pu croître «normalement».Le passage de l’épareuse a déchiqueté plus que taillé l’arbre. Des blessures qui auront du mal à cicatriser et favorisent le développement de maladies et de parasites.Un alignement taillé qui ne correspond pas à l’échelle du boulevard sur lequel il est planté.Une écorce abîmée qui ralentit la croissance de l’arbre