Grands Causses et Avant-Causses

Relief des Grands Causses

Ensemble tabulaire, horizon tendu

Les Grands Causses constituent un ensemble tabulaire individualisé par des gorges (du nord au sud on peut citer les Causses de Séverac, de Sauveterre, Méjean en Lozère, Noir et du Larzac).

Carte du relief des Grands Causses
Carte du relief des Grands Causses
Division des Grands Causses
Division des Grands Causses

Cet ensemble de hauts plateaux dont l’altitude d’environ 800 m peut s’élever jusqu’à 1000 m (1247 m pour le Méjean) connaît d’importantes variations internes dues aux failles qui les compartimentent et, à plus petite échelle, au modelé karstique* (dolines*, vallées sèches…). La présence spectaculaire de reliefs ruiniformes d’origine dolomitique imprime sa marque au paysage et a toujours sollicité les imaginations (Montpellier le Vieux,…).

la-roque-sainte-margueritte-gorge-dourbie Falaise des gorges de la Dourbie

L’image des Avant-Causses est marquée par la silhouette des buttes témoins sur leur glacis marneux, tel le Combalou dont les éboulements abritent les caves de Roquefort. Les collines fragmentées par un réseau hydrographique plus ou moins permanent présentent une grande variété d’aspect suivant la dureté de la roche entaillée.

buttes-temoins buttes-temoins-vallee-du-tarn

Modelés en creux dans les roches plus tendres, les vallons périphériques abritent bourgs et cultures fragiles.

Plaine de Nant
Voir l’évolution de ce paysage dans notre Observatoire Photographique du Paysage en cliquant ici

* Karst : Ensemble de formes et relief lié aux aspects particuliers du travail des eaux dans une masse de terrains calcaires, c’est-à-dire perméables, solubles et fissurés. Le karst se signale par le développement de réseaux souterrains, entraînant des formes de surface originales : gouffres béants ou plus ou moins cachés (aven), dépressions fermées (doline*).

* Doline : Petite cuvette de forme plus ou moins circulaire, creusant légèrement la surface des plateaux calcaires, et née de la dissolution de la roche, combinée au ruissellement des eaux qui s’infiltrent localement, au soutirage et au lent affaissement consécutif du terrain. Se signale ainsi par un sol plus épais, une certaine réserve d’humidité, et souvent un fond cultivé au milieu de pierrailles incultes.

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