Arbre : Plantations trop rares ou inadaptées
Le renouvellement du patrimoine arboré ne se fait plus.
En milieu rural où les conditions apparaissent favorables au développement de l’arbre, la tendance est plutôt à son arrachage sans remplacement.
Les haies disparaissent au gré des agrandissements de parcelles, les arbres de bord de routes sont radicalement taillés et donc fragilisés…
Les nouvelles plantations sont trop rares pour pouvoir assurer un renouvellement conséquent, tant pour les haies que pour les arbres isolés à devenir remarquable.
En milieu urbain (ville et bourgs), où les conditions s’avèrent plus rudes du fait de l’imperméabilisation des sols, du passage de réseaux, du piétinement, de la circulation des véhicules, on assiste plutôt à une surenchère des plantations, aussi bien dans leur nombre que dans la diversité exagérée des essences utilisées. La diversité végétale est essentielle, mais doit s’exprimer à l’échelle de la ville ou du bourg. Planter cinq à six espèces différentes sur une même place conduit à banaliser un lieu.
Ce sont les places, mails ou promenades qui comportent une variété limitée d’essences qui bénéficient d’une reconnaissance identitaire.
Ainsi, plutôt que de laisser une place plus conséquente à un seul arbre, pour lui permettre un développement normal, on préfère planter une multitude de “petits arbres”, ayant une durée de vie limitée et pas toujours adaptés à l’échelle des espaces publics qu’ils occupent.
De nouvelles pratiques
De plantations
– Ne pas considérer l’arbre comme du mobilier
– Ne pas planter partout mais le faire bien
– Respecter la taille des fosses de plantations
– Plantations arbustives ou vivaces en pied
– Protections
– Essences adaptées aux conditions de pollution, d’agression, de sécheresse…
D’entretien
– Paillage
– Limiter l’emploi de produits phytosanitaires
Une revalorisation d’un patrimoine délaissé
par exemple châtaigniers, vergers, chênes émondés et frênes têtard…