Enjeux paysager du Rougier de Marcillac
Le renouveau des techniques agricoles
La seconde moitié du XXème siècle a connu un abandon généralisé de la vigne par manque de productivité des terrasses non mécanisables dans un contexte d’exode rural.
Grâce à une demande plus qualitative (vins de terroir typés), on assiste à un renouveau spectaculaire de la vigne dans un contexte économique redevenu favorable.
Cette évolution, anticipée dans les années 70, se trouve démultipliée par l’obtention de l’AOC.
De nouvelles parcelles sont chaque année remises en culture, modifiant le paysage à grande échelle. Ces modifications sont accentuées par le changement de méthodes culturales : passage d’un parcellaire vertical rythmé par des terrasses bâties de pierres sèches à de larges banquettes horizontales mécanisables aménagées au bulldozer.
Ces terrasses favorisent l’érosion d’un sol déjà fragile par nature.
Une urbanisation peu maîtrisée
Le vallon de Marcillac subit une forte pression résidentielle liée à une conjonction de facteurs : la proximité et l’accessibilité de Rodez, l’image d’une région riante au climat doux, un potentiel de bâti existant de bonne qualité architecturale.
Cela se traduit parfois par un développement des bourgs qui privilégie les lotissements périphériques au détriment de la réhabilitation des centres anciens, ceci étant du aux difficultés de réhabilitation rencontrées (pression du site classé, enfermement dans le noyau urbain, difficultés d’accès, etc.). L’influence du chef-lieu favorise le sud de la région, plus accessible que le nord.
La proximité du centre touristique majeur qu’est Conques est peu valorisée en termes d’hébergement ou d’activité.